La revue syndicale VRS – La Vie de la Recherche Scientifique publie, dans son numéro 398 de novembre 2014, un dossier de 30 pages sur les inégalités femmes hommes dans l’enseignement supérieur et la recherche.
Le monde académique n’échappe ni à une moindre féminisation du milieu, ni aux « semelles de plomb » auxquelles sont confrontées les femmes. Qu’il s’agisse des organismes de recherche ou du monde universitaire, l’état des lieux révèle la nature et l’ampleur des inégalités en matière d’accès aux métiers et de progression de carrière dans l’ESR. Au-delà des chiffres, stéréotypes et représentations jouent un rôle déterminant dans des modes de fonctionnement générateurs d’inégalités. Celles-ci se construisent dès le début de la scolarité au travers des représentations que filles et garçons ont d’eux-mêmes. Au cours des études doctorales et par la suite, les règles du « jeu » du monde académique sont marquées par maints implicites et usages discriminants. En témoigne la part des femmes aux différents stades de la hiérarchie universitaire. Avec comme output une démographie biaisée par l’effet de « normes masculines de réussite ». Cerise sur le gâteau… les études biologiques et cliniques oublient les différences de sexe : les médicaments soignent moins bien les femmes et une médecine du genre est requise. Ce tableau est tempéré par une prise de conscience que traduit l’aspiration croissante à une parité et à une mixité assumées dans l’ESR.
Télécharger le dossier (31 p.): VRS_398_Dossier_À quand la parité_p.11-40