La Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche publie, dans sa Note d’information 16-06 les résultats de la sixième enquête nationale sur l’insertion professionnelle des diplômés 2012 de l’université, enquête menée en décembre 2015.
A la sortie de l’université, les diplômé.e.s de master comptent plus de femmes que d’hommes. Le taux d’insertion professionnelle, 30 mois après la validation du diplôme, est similaire entre femmes et hommes. Mais les conditions d’emploi se caractérisent par de fortes disparités en défaveur des femmes. Ces écarts tiennent d’abord aux disciplines de formation. Dans les domaines disciplinaires où la part de femmes est la plus élevée, les débouchés sur le marché de l’emploi sont moins favorables. Mais dans les domaines moins féminisés les inégalités professionnelles sont importantes. En outre, quelle que soit l’origine disciplinaire, les trajectoires d’insertion divergent, avec davantage de femmes en emploi au sein des secteurs associatifs et publics, dans lesquels les rémunérations apparaissent plus faibles et les contrats plus précaires. A discipline, type d’employeur et secteur d’activité donnés, les inégalités persistent et c’est surtout en matière de rémunération que l’écart résiduel reste le plus important, représentant encore deux tiers des différences observées
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