L’université de Genève a rendu public en novembre 2016 un rapport analysant les carrières des femmes et des hommes en son sein; étude réalisée par Klea Faniko, docteure en psychologie sociale de l’Université de Lausanne.
En dépit de mesures mises en place par le rectorat depuis quelques années, persisent trois types d’obstacles à la progression professionnelle des femmes: “le sexisme exprimé sous une forme directe ou subtile”, “une disparité de traitement entre les femmes et les hommes de la part de leur supérieur.e hiérarchique” et “la parentalité n’a pas le même impact sur la carrière des femmes que sur celle des hommes” (p. 43)
Le présent rapport trace un panorama des défis et des perspectives de carrières pour les femmes et les hommes dans la relève académique de l’Université de Genève. Il poursuit trois objectifs : (i) faire un état des lieux de la situation des carrières féminines et masculines auprès des différentes facultés de l’université, (ii) comprendre les différences qui subsistent entre les femmes et les hommes en termes d’ambition, de vocation et d’engagement, et (iii) identifier les problèmes.
Le rapport est articulé en cinq sections. La première et la deuxième présentent le cadre, les objectifs et démarche méthodologique du projet de recherche. La troisième section présente les résultats des enquêtes concernant les différences qui distinguent les femmes des hommes dans la façon de concevoir leur carrière. La quatrième section identifie les principaux obstacles auxquels elles se heurtent dans leurs carrières. La quatrième s’intéresse à l’accueil réservé aux différents programmes de soutien aux carrières féminines mis en place par le Rectorat.
Télécharger le rapport (52 p.): 2016_UniG_RapportSexisme_def