« Publish or Perish » : des chercheuses demandent la fin de la discrimination systémique
La crise mondiale de la COVID-19 offre aux diverses institutions l’alibi idéal pour changer leurs pratiques et repenser leur définition du travail académique et de sa valeur.
par CATHERINE LAROCHELLE ET AL
Au regard des six derniers mois de « travail à la maison » et aux publications scientifiques et médiatiques qui se multiplient au sujet de l’impact de la pandémie sur les femmes universitaires, force est de constater que « le personnel est académique » pour reprendre le titre d’un article de Vanina Mozziconacci publié l’an dernier. Dans celui-ci, la philosophe explore les implications institutionnelles, pédagogiques et scientifiques d’une considération du « personnel » dans un projet de subversion féministe de l’Université. La pandémie nous force à considérer sérieusement cette subversion : nous croyons qu’il est temps d’opérer une réelle transformation de la culture universitaire. La réponse aux impacts de la COVID-19 sur les chercheuses et chercheurs universitaires doit venir des institutions, c’est pourquoi nous nous adressons à elles aujourd’hui. Cette crise mondiale leur offre — il nous semble — l’alibi idéal pour changer leurs pratiques et repenser leur définition du travail académique, et de sa valeur. (…)
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Ce texte d’opinion a été coécrit par :
Catherine Larochelle, professeure adjointe, Université de Montréal
Eve Pouliot, professeure agrégée, Université du Québec à Chicoutimi
Mélanie Chaplier, professeure adjointe, Université de Montréal
Sabrina Tremblay, professeure, Université du Québec à Chicoutimi
Malena Argumedes, professeure adjointe, Université de Sherbrooke
Rachel Langevin, professeure adjointe, Université McGill
Geneviève Paquette, professeure titulaire, Université de Sherbrooke
Vincent Romani, professeur, Université du Québec à Montréal
Sarah Rocheville, professeure agrégée, Université de Sherbrooke
Catherine Flynn, professeure adjointe, Université du Québec à Chicoutimi
Marie-Eve Poitras, professeure adjointe, Université de Sherbrooke
Chiara Piazzesi, professeure régulière, Université du Québec à Montréal
Dyala Hamzah, professeure agrégée, Université de Montréal
Anne-Marie D’Aoust, professeure régulière, Université du Québec à Montréal
Maria Martin de Almagro, professeure adjointe, Université de Montréal
Thomas Wien, professeur agrégé, Université de Montréal
Tania Gosselin, professeure régulière, Université du Québec à Montréal
Vanessa Blais-Tremblay, professeure associée, Université du Québec à Montréal
Jacinthe Dion, professeure titulaire, Université du Québec à Chicoutimi
Karine Baril, professeure agrégée, Université du Québec en Outaouais
Laurence Monnais, professeure titulaire, Université de Montréal
Ollivier Hubert, professeur titulaire, Université de Montréal
Lawrence Chen, professeur, Université McGill
Mélanie Paré, professeure agrégée, Université de Montréal
Natacha Godbout, professeure titulaire, Université du Québec à Montréal
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