L’enquête auprès des diplômé.e.s 2012 et 2013 montre toujours des différences sensibles entre hommes et femmes, notamment en matière de salaire, de chômage et d’entrepreneuriat.
“Les indicateurs d’insertion des femmes sont systématiquement inférieurs à ceux des hommes et présentent des écarts comparables à ceux observés les années précédentes. Cela peut être lié au fait qu’elles travaillent plus souvent en province et qu’elles acceptent probablement plus facilement un emploi de non-cadre.
Les hommes sont plus enclins à occuper un emploi à l’étranger (un nouveau manager-homme sur 4). La province offre moins d’emplois de managers que l’étranger. Comme les années passées, plus de la moitié des emplois d’ingénieurs se situe en province et un quart des emplois des managers-hommes à l’étranger. Les différences salariales entre hommes et femmes sont notables : ainsi, une femme-manager diplômée en 2013 travaillant en France gagne, en moyenne avec ses primes (34 301 €), moins qu’un manager-homme diplômé en 2013, sans les primes (34 433 €).” (p. 21)
Télécharger le rapport L’insertion des diplômé.e.s des grandes écoles. Résultats de l’enquête 2014 (83 p.)