Card, D. et A. A. Payne (2015), Comprendre l’écart entre les sexes dans la participation aux études post-secondaires : l’importance des choix et résultats à l’école secondaire, Toronto, Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur.
Extrait du résumé:
[…] Globalement, nous constatons que les différences entre les sexes en ce qui touche les choix et les notes selon le cheminement dans les cours de maths et de langues de 9e année expliquent à 70% l’écart entre les sexes dans l’inscription à l’université. De plus, ces différences s’expliquent également à 20-25% par les différences entre les cours choisis et les notes obtenues à la fin des études secondaires chez les filles et les garçons dont les choix et les notes selon le cheminement sont semblables en 9e année. Les filles qui, d’emblée, affichent un rendement élevé en 9e année ont davantage tendance que les garçons à «maintenir le cap» et à réussir suffisamment bien les cours de niveau universitaire à leur dernière année d’études secondaires, de sorte que la probabilité qu’elles fassent leur entrée à l’université est élevée. À l’inverse, les filles qui d’entrée de jeu accusent un piètre rendement sont davantage en mesure que les garçons de se «remettre sur les rails» pour mener à bien leurs études secondaires avec un nombre suffisant de cours de niveau universitaire pour faire des études universitaires. Par conséquent, l’écart entre les sexes relatif à l’entrée à l’université s’explique presque intégralement par les choix effectués et les résultats obtenus durant les études secondaires, la majorité d’entre eux étant reliés aux décisions prises et au rendement affiché durant la première année des études secondaires.
Nous examinons également les retombées des différences préalables aux études secondaires entre les filles et les garçons relativement aux cours choisis et aux notes obtenues durant la première année des études secondaires. Nous constatons que les différences dans les caractéristiques des élèves – de façon précise, la proportion de garçons qui, comparativement aux filles, entrent dans la catégorie des élèves «ayant des besoins spéciaux» – combinées à l’écart entre les sexes dans les notes moyennes en lecture en 6e année peuvent expliquer jusqu’au tiers des différences fondamentales entre les filles et les garçons quant aux choix effectués et aux résultats obtenus selon le cheminement en 9e année.
Télécharger le rapport (37 p.): Gender Gap_Ontario_2015